"demons"
"Avec Demons, Pervitin capte toutes les énergies du rock puisées directement à la source du blues. Demons est si viscéralement rock (...) il est indéformable, inoxydable, imputrescible..."
"With Demons, Pervitin picks up all the energies of Rock'n'roll drawing straight from the original blues. Demons is so intrinsically rock (...) it will retain its shape, it is not deformable, it is unbendable, rot-proof..."
Patrick Foulhoux
Album is from track 1 to 9 & extra tracks from 10 to 12.
All songs by Pervitin except The living End by William Reid/Jim Reid & Kung Foo Cowboy by Alan Vega
Recorded & mixed at Supadope (Lyon, France) by Chris. Mastered at BlackBox (Angers, France).
Fred : guitar & vocal
Jej : guitar
Raúl : bass
Yvan : drums
Lula Borgia vocal on The Living End
Lionel Martin Mad Saxx : Saxophone on D.O.T.D & Kun Foo Cowboy
Chris : programming on Kun Foo Cowboy
Brass section on Constantly Wrong Redux & Short Chill :
Seb « Dr Seb » Martinan : Saxophones
Emeline Valeyre : Trombone
Claire Shires : Trumpet
Thanks to all the guests, Vincent Copin, Supadope studio & Patrick Foulhoux
BIO
Demons (French)
Pervitin est sorti du bois en 2020 avec quatre titres sacrément sulfureux, puis, en 2022, il a enchainé avec un mini-LP composé de six brûlots. Nous étions impatients de voir comment le quatuor allait se comporter après des débuts aussi prometteurs. Force est d’admettre que le résultat dépasse largement nos espérances.
Dès l’intitulé de l’album emprunté au titre d’une chanson, Demons, le ton est donné. On embarque en plein cœur du bayou situé entre Brooklyn et Manhattan, dans une zone placée en vigilance orange par les autorités fédérales pour cause de radioactivité anormalement élevée, là où grouillent des alligators grincheux et des rednecks édentés aux chapeaux de paille élimés, où on se laisse volontiers dépouiller dans un speakeasy au comptoir usé, où on assiste à une messe vaudou improvisée dans la cour intérieure d’un immeuble vétuste, où on franchit le carrefour de Clarksdale comme une fleur à hauteur de la 23ème rue, entre la 7ème et 8ème Avenue.
Demons nous entraine là où le bon sens nous recommande de ne pas aller, mais où notre conscience, elle, nous incite à nous rendre pour goûter aux plaisirs défendus de la fée électricité.
La chanson « Latest Nightmare » résume parfaitement l’état d’esprit du groupe, entre no-wave et swamp rock, entre Stooges, The Troggs, Suicide, Beasts of Bourbon, Chrome Cranks, Cheater Slicks, Gun Club et Dum Dum Boys. À l’occasion de l’envoûtante « DOTD », le sax rampe entre les oreilles pour ronger le cerveau. La version de « The Living End » empruntée à Jesus & Mary Chain est marquée au fer rouge, à cet instant, Pervitin franchit le Rubicon, plus aucun retour à la raison n’est possible et d’ailleurs, quand le groupe s’attaque à Alan Vega en dépeçant « Kung Foo Cowboy » en toute fin d’album, la question est de savoir comment il s’en remettra. Demons est tout bonnement prodigieux. Les neuf titres sont puissants et intenses, néanmoins, Pervitin a estimé qu’ils ne suffisaient pas à satisfaire l’appétit des gourmets. Le groupe en a profité pour ajouter trois morceaux supplémentaires : la superbe « Constantly Wrong » datant du premier EP, revue à la hausse dans une version atomique, un remix de la reprise d’Alan Vega avec le sax reptilien et, troisième titre, l’inédit « Short Chill », un hymne stoogien aux cuivres staxiens, un tube absolu, mais peut-être trop rhythm’n’blues pour trouver sa place dans l’album, qu’importe, la chanson est taillée pour faire un joli single.
Avec Demons, Pervitin capte toutes les énergies du rock puisées directement à la source du blues. Demons est si viscéralement rock qu’on peut le tordre dans tous les sens, on peut l’aborder par n’importe quel bout, l’écouter à l’envers, à l’endroit, à la vitesse de 33 tours par minute ou de 45, il conservera toujours son format initial, il est indéformable, inoxydable, imputrescible ; c’est du rock, point, ne cherchez pas plus loin.
Patrick Foulhoux
(Rollling Stone, Rock Sound, X-Rock...)
Egalement auteur de "Les Thugs : Radical History", "Hache tendres & gueules de bois"...
Pervitin est basé dans la région Lyonnaise
Demons (English)
Pervitin came out into the open in 2020 with a damned outrageous 4-track ep, then in 2022 with another mini LP consisting of six much polemical tracks. We were very eager to hear what this fourtet would give birth to after such promissing beginnings. Well, I gotta admit the result goes far beyond my expectations.
The tone is immediatly given with its title, which happens to be taken from a song : Demons. We are in the heart of the bayou, somewhere in between Manhattan and Brooklyn, in a zone with such a high rate of radioactivity that the federal authorities put it under state of alert, where angry alligators and toothless rednecks with worn strawhats roam, where you can spend all you cash on the dirty counter of a speakeasy with no effort, where you can attend voodoo rituals in the courtyard of a decrepit building, where you can innocently pass the Clarksdale crossroad on 23rd, between 7th
and 8th Avenue.
Demons takes you exactly where you reason orders you not to go.
But your conscience wants you to go there to have a taste of the forbidden pleasures the miracle of
electricity has to offer .
The song entitled « Latest Nightmare » sums up the state of mind of the band, somewhere between No-wave and Swamp-rock, in between The Stooges, The Troggs, Suicide, Beasts of Bourbon, Chrome Cranks, Cheater Slicks, Gun Club and Dum Dum Boys. During the captivating « DOTD », a saxophone creeps between your ears to eat your brains out. Their cover of « The Living End » from Jesus and Mary Chain is marked with red-hot iron, and at this very point Pervitin crooses the rubicond, and there is no coming back. So when the band dismantles
« Kung Foo Cowboy » by Alan Vega at the very end of the album, you wonder how it is going to survive. Demons is simply phenomenal.
All of the nine tracks are powerful and intense, but nevertheless Pervitin thought that was not enough for your gourmet's appetite.
The band added three more songs : the splendid « Constantly wrong » from their first Ep, revisited in an atomic version, a remix of the Alan Vega cover, and the unrealeased « Short Chill » , some kind of a stoogian anthem, with stax-like horns, an absolute hit, maybe too rythm'n'blues to fit on the album, but nevermind, this song is made to be a nice single.
With Demons, Pervitin picks up all the energies of Rock'n'roll drawing straight from the original blues. Demons is so intrinsically rock, no matter what you do, you can twist it in any direction, you can take it from just any point, you can listen to it backwards, at 33 or 45 rpm, it will retain its shape, it is not deformable, it is unbendable, rot-proof : It's rock, full stop, there is no need to seek any further.
Patrick Foulhoux
(Rollling Stone, Rock Sound, X-Rock...)
Also author of "Les Thugs : Radical History", "Hache tendres & gueules de bois"...
Pervitin is living around Lyon city, France